Après plusieurs mois d’essais à expérimenter les Lunch Boxes, voici quelques suggestions pour mieux supporter cette tradition. L’objectif est double : sauver l’idée d’une lunch box appétissante, nutritive et la plus équilibrée possible pour sa progéniture, et s’épargner quelques crises de nerfs face à son plan de travail (non, je n’exagère pas et oui, je sais que nous sommes plusieurs à la détester) :

  1. Cuisinez en quantité et accommodez les restes dans la foulée. Vous êtes 4 ? Faites pour 8 ! Imaginer un nouveau plat après le dîner ou pire, au matin, c’est un tel mauvais moment à passer que s’organiser mieux la veille reste ce qu’il y a de plus efficace ! Vous pouvez aussi congeler les restes et constituer une réserve de petits plats.
  1. Investissez dans de (très) nombreux exemplaires de boîtes de conservation. Ça évite de les chercher, de gérer la logistique du lavage et permet de jongler avec les tailles. D’autant qu’il est préférable de les utiliser absolument pour tout : cela évite le sandwich écrasé ou la banane-purée… Penser aussi à avoir plusieurs contenants isothermes car bien souvent, l’école ne réchauffe pas les plats préparés.10 conseils lunchbox
  1. Appréciez  la facilité des compotes et yaourts à boire. Rien à préparer, et plaisir garanti pour le dessert des enfants. D’excellents alliés !
  1. Misez sur les fruits et légumes easy to eat: tomates cerises, bâtonnets de carottes, têtes de chou fleur, raisin, banane, etc. Quand en France, les enfants se posent une heure pour le repas, ici, parfois en 20 minutes, c’est plié. Je ne compte pas les fois où j’ai eu droit à : « mais maman, je n’ai pas eu le temps ». Privilégiez donc les ingrédients faciles à manger pour ne pas retrouver des boîtes parfois pleines faute de temps pour les déguster !
  1. Développez votre imagination et préparez pâtes et riz à toutes les sauces, avec tous types d’accompagnements. Bien souvent, pas de faux pas gustatif avec ces féculents et ils rassasient bien les estomacs. Puis si vous y ajoutez des épinards et que vos enfants n’aiment pas ça, ils ne seront déçus qu’à moitié !
  1. Favorisez les aliments complets. Que ce soit pour des pâtes, du riz ou du pain, ils sont plus riches et apportent davantage de fibres et de minéraux.
  1. Pour des envies gourmandes, achetez des fruits secs, une bonne alternative aux habitudes. Et le choix est ici gigantesque, de l’ananas, à la figue en passant par les pêches, les pommes, les bananes, la papaye, la noix de coco etc.
  1. Toujours avoir un plan B dans le frigo : le sandwich. Prêt en quelques minutes, il évite l’angoisse face au manque d’inspiration ou au vide abyssal du frigidaire après un week-end… Toujours avoir du pain de mie complet, du jambon ou des tranches de dinde bio sauve un repas, et soyez assurés que celui-ci sera apprécié !

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  1. Pour les réfractaires, il existe parfois l’alternative du plateau livré à l’école. Mais de ce que j’en ai entendu, ils ne sont pas toujours très diététiques faisant la part belle aux nuggets et pizza (même à Berkeley !). Il me faut encore enquêter sur ce mode de repas pour les juger par moi-même…
  1. Enfin, ne luttez pas ! C’est mon conseil le plus précieux. Acceptez juste l’idée de la lunch box comme un nouveau réflexe, au même titre que celui de se laver les dents. Et peu à peu, abandonnez l’idée du déjeuner à la française. Sachez  que d’après plusieurs mamans qui m’ont rassurée sur mon aversion, on ne s’y habitue jamais vraiment… Alors en attendant, faites vous aider par des ouvrages spécialisés ou des sites internet. Ca permet de varier les recettes. Le soutien amicalo-familial peut aussi s’avérer une bonne ressource en cas de crise de rejet aigu !

Bon courage à tous !

(Ah… si seulement j’arrivais à appliquer mes propres conseils)…