Instagram et moi, c’est une histoire toute récente. Quatre mois bientôt que mes journées sont rythmées par la publication d’une photo quotidienne sur le réseau social. Et je ne boude pas mon plaisir ! J’ai toujours aimé la photographie, depuis mes tout premiers essais sur le bon vieux pola familial jusqu’à mes débuts sur un imposant réflex. Mais depuis l’arrivée des smartphones, je m’amuse à prendre des photos sur le vif, en dégainant mon appareil à tout bout de champ. Du coup, les clichés s’accumulent par centaines dans la mémoire de mon téléphone, restant souvent inexploités. Ils prennent la poussière, à la manière des albums photos et des diapos de notre enfance, souvent relégués dans les recoins du grenier familial. C’est là qu’Instagram entre en scène : il me permet d’utiliser ces kilomètres de photos oubliées. J’endosse quotidiennement ma casquette de photo editor pour les ramener à la vie, les partager avec des utilisateurs aux quatre coins du globe. Barcelone, Lisbonne, Moscou, New York, Paris, Tokyo… mes photos ont voyagé !

Parce qu’il faut savoir que les photos publiées sur cette plateforme, peuvent être « likées » (aimées) par des « followers » (abonnés qui vous suivent) du monde entier qui les repèrent grâce à des « hashtags » (des mots-clés précédés par le symbole « # »). Bienvenue dans le monde merveilleux d’Instagram et de son jargon si particulier ! Cette application mobile permet de modifier et de partager ses photos avec un réseau de 300 millions d’utilisateurs quotidiens. Chacun possède une page personnelle où il enregistre ses clichés qui peuvent alors être commentés ou aimés. Et force est de constater que cet outil est hautement addictif ! De fil en aiguille, je passe de longs moments à admirer, liker, commenter un nombre incalculable de photos et je finis irrémédiablement par me perdre dans les tréfonds d’Internet.

Après de timides débuts sur Instagram (94 photos publiées depuis septembre 2016),  j’ai désormais apprivoisé cet espace. C’est une fenêtre entrouverte sur mon quotidien et le monde urbain qui m’entoure, une balade dans la photothèque de mon smartphone. Lundi, je vous emmène déguster des pinces de crabe à Red Hook, le quartier industriel et désormais en vogue au Sud-Ouest de Brooklyn, mercredi admirer une fresque murale de street art, pour finir dimanche par un aperçu du fameux immeuble Flatiron sur fond de ciel bleu azur. Mes photos définissent bien les différents visages de la ville de New York avec la poésie des brownstones, la majesté du Brooklyn Bridge, sans oublier la verticalité de la skyline (panorama urbain) et des skyscrapers (gratte-ciel), ou encore les chatoyants couchers de soleil. Cette fin d’année est pour moi l’occasion de vous remercier de me suivre dans mes déambulations photographiques et de vous proposer un retour sur les 10 images que vous avez préférées.