Fleur d’oranger, crème de marron, sel de Guérande, palets bretons, infusions la Marmotte, shampoings Dop, gels douche Petit Marseillais, crèmes Biotherm ou parfums Roger Gallet, en matière de produits français à ramener aux Etats-Unis, chacun a ses petites lubies ! Et la liste peut-être longue… Après une année passée en Californie et un premier été en France, nos valises ont frôlé l’explosion. Si dans la région de San Francisco, j’ai déniché des marques que j’aimais comme Mariage Frères, Maille (pour la moutarde de Dijon), Knorr (pour les cubes bouillon) ou Milka, j’ai aussi trouvé d’excellents « remplaçants » américains (dentifrice, déodorant sans sels d’aluminium, démaquillant ou crèmes pour le corps). Pour autant, je n’ai pas résisté à remplir nos besaces de ce qui me manque encore et de petits plaisirs gaulois. La récolte 2016 est gourmande, utile et futile ! Voici ma shopping-list, un article de circonstance pour marquer la fin des vacances.
Dans la catégorie alimentaire, j’ai opté pour ce que je ne trouve pas encore ici pour cuisiner et ce que nous aimons déguster en famille ou avec des invités :
- Des plaquettes de chocolat noir Nestlé, le must pour réussir une mousse au chocolat savoureuse.
- Des bonbons Haribo comme les fraises Tagada, les Schtroumpfs ou les Crocos, grands absents des rayons confiserie du coin.
- De la levure et du sucre vanillé. Il y en a ici mais ils me plaisent moins que les sachets Vahiné ou Alsa, tellement pratiques.
- Du thé Kusmi acheté à l’aéroport parce que je suis fan de thé et que je me reconstitue peu à peu ma fidèle collection. Le Prince Wladimir, à base d’agrumes, vanille et écorces, et le BB Détox ont donc retrouvé leur place à mes côtés !
- Des gâteaux : les Granola en pole position, suivis des Pailles d’Or, des BN ou des biscuits à la cuillère Bonne Maman.
Dans la catégorie culture, j’ai ramené des livres en langue française ! Priorité à ceux écrits par les amis (Anne-Marie Revol pour Gaspard ne répond plus ou Johanna Seban pour son contre-manuel du rock), puis des guides touristiques de la région et des albums pour les enfants.
Dans la catégorie produits de beauté, très bien représentée, j’ai fait le stock pour plusieurs mois de crèmes visage Bioderma auxquelles je suis accroc. Elles se commandent en ligne mais à des prix plus élevés. Puis quel délicieux moment d’aller errer dans les rayons des parapharmacies françaises pour les trouver… J’y ai déambulé des heures et des heures, à regarder les nouveautés ou à toucher les flacons. C’est un peu extrême, surtout que je reposais la moitié des paniers une fois en caisse, mais c’est un réel plaisir pour moi ! Bref, en plus des produits Bioderma, j’ai aussi pris de l’Eau d’Avène, une crème hydratante pour les pieds, de l’huile Weleda, des crèmes Vichy pour mon homme, du maquillage (touche éclat d’Yves Saint Laurent ou une poudre minérale La Roche Posay), des Boules Quies et un spray aérien assainissant aux huiles essentielles de Puressentiel, incontournable à la maison.
Catégorie textile et mode, j’ai craqué pour des marques franco-françaises :
- Un cartable de la marque Tann’s pour la rentrée de ma fille.
- Quelques vêtements enfants chez Du Pareil Au Même dont j’aime les couleurs, le graphisme et les matières, et de chez Monoprix bien sûr. Monop, je t’aime et tu me manques ! Quand décides-tu de passer l’Atlantique ? Je t’aiderai s’il le faut !
- Quelques nouveautés pour la garde-robe de Monsieur et la mienne… Avec deux mariages cet été, on a pu farfouiller dans des boutiques esprit french touch (Pablo, Comptoir des Cotonniers, Petit Bateau, ou Monop – encore et toujours – Love, love). Mention spéciale pour une paire d’escarpins Patricia Blanchet et pour des ensembles de lingerie Huit (trouver un soutien-gorge non-rembourré avec un effet seconde peau et un bon maintien relève ici du challenge) ! Le tout était soldé, donc c’était presque rentable. Enfin, le porte monnaie a encore du mal à s’en remettre mais je me rassure comme je peux !
Catégorie déco, le passage par la boutique de ma cousine à Saint-Aubin-de-Médoc a été fatal : une lampe en forme de poisson rouge pour les enfants, de la vaisselle Rice en veux-tu en voilà (je suis aussi addict à cette marque), et d’autres choses très essentielles comme un panneau qui indique la direction de Bordeaux (accroché sur notre porte d’entrée pour donner le ton aux visiteurs) ou encore un réveil de la couleur de notre commode…
À ce stade, je savais que nos valises éclateraient et que nos sacs vides de l’aller seraient pleins aussi… Je suis donc passée acheter une nouvelle valise ! Et heureusement, car ajoutez à tout cela des jouets en nombre parmi lesquels un camion pompier Playmobil, des voitures, des Lego, des trousses et carnets, une tête de licorne pour guidon, des peluches divers et des jeux de société (merci papis & mamies), on n’aurait juste pas pu s’envoler ! Trop de surpoids…
Mais après une bonne dizaine d’heures à tester les multiples possibilités pour tout faire rentrer, nous avons réussi et pris le chemin de l’aéroport. Nous sommes donc repartis surchargés, le cœur lourd de quitter ceux qui nous ont tant gâtés.
Depuis notre arrivée, tout est rangé ! On a un peu plus de France dans les placards et si le stock des gâteaux touche bientôt déjà à sa fin, celui des souvenirs n’a pas bougé. La soute aurait explosé si on les avait comptabilisés. Et il me reste maintenant un an pour mettre en place un plan d’attaque pour les prochaines vacances au pays de mon enfance.
